Bois de la Cambre

Le bois de la Cambre, créé en 1861  par l’architecte paysagiste Edouard Keilig, est le prolongement naturel de la forêt de Soignes dans la ville. C’est un des plus beaux parcs paysagers publics à l’anglaise de 124 hectares, avec une grande variété de perspectives et un tracé de voies bien en harmonie avec le site. C’était l’endroit ou les Bruxellois venaient se promener le dimanche pour voir et être vu …

A première vue, il n’existe aucune frontière nette entre la Forêt de Soignes et le bois de la Cambre. Une des entrée se situe à la fin de l’avenue Louise, marquée par une place avec de deux pavillons d’octroi néo-classiques. Les bâtiments furent transférés de la Porte de Namur au bout de l’avenue Louise en raison de leur beauté. Pénétrant au milieu de la frondaison, elle donne aussitôt accès aux routes, lesquelles parcourent le bois en y déterminant successivement deux parties d’importance égale, (deux ovales déformés). Dans la première partie du bois, l’architecte a accentué le ravin, il l’a tapissé d’une pelouse et lui a donné un cachet singulier en l’enjambant d’un pont monumental en roche. Le caractère forestier de cette partie est plus prononcé que dans la seconde, plus largement consacrée à un lac artificiel avec son île boisée (Chalet Robinson) d’une flore très diversifiée, entouré d’une large pelouse en pente douce. Le tout déterminant un ensemble très varié de très belles perspectives. On y trouve des mûriers de Chine, des érables, des tilleuls, des saules, des chênes, des platanes, des châtaigniers, des noisetiers, des liquidambars et de superbes massifs de futaie de hêtre. Le parc est resté dans l’esprit du temps de sa création, animé de quelques attractions non jardinières tel qu’un gymnase, le chalet des Rossignols, le chalet Robinson et son île. On y accède par barque comme au XIX e

N.B.: Profitez de ce beau poumon vert en ville pour aller vous y promener. Par beau temps, il y a foule …