Laissez la nature faire son travail et adoptez la permaculture au jardin. Cette méthode de culture permet de récolter plus tout en travaillant moins et cela dans le respect de la terre.
La démarche de la permaculture est positive. Elle encourage à regarder la solution plutôt que le problème. L’idée est d’observer comment fonctionne l’écosystème: ce faisant, le jardinier va travailler avec ce que la nature propose et non se battre contre elle. Tout devient du coup, plus facile! La permaculture va au-delà du bio. En plus du respect de la terre, source de toute vie, elle propose aussi l’idée de partage et de création d’abondance. Aujourd’hui, cette méthode de culture a gagné nos jardins, nos potagers et de nombreux horticulteurs et agriculteurs commencent à l’appliquer car la formule s’avère performante et très rentable.
Les principes de base:
– Observer son jardin: repérer la nature du sol, les zones ensoleillées ou à l’ombre, sèches ou humides, les végétaux qui s’y sont installés naturellement.
– Mettre en place des écosystèmes diversifiés: planter des arbres fruitiers en lisière du terrain, des haies coupe-vent, des bosquets de buissons à petits fruits, une zone humide avec une mare…
– Pas de labour ni de sarclage: le sol n’est jamais bêché ni retourné, ce sont les vers de terre, les bactéries et autres micro-organismes qui aèrent et drainent le sol. Ils accélèrent la décomposition végétale et enrichissent la terre naturellement.
– Couvrir le sol: le paillage ou mulching consiste à déposer sur le sol une couche mince de matières organiques, tontes de gazon, engrais verts, déchets de cuisine, afin de garder l’humidité et éviter la multiplication des herbes indésirables.
– Cultiver les légumes sur buttes: cette technique facilite le travail et permet de gagner de la place. Le flanc de la butte absorbe mieux la chaleur et les légumes poussent plus vite et sont plus vigoureux.
– Associez fleurs et légumes: les plantes potagères, herbes et fleurs comestibles se soutiennent mutuellement. On évite ainsi les attaques de maladies et d’insectes.
– Créer des refuges: un tas de branchages sert de refuge aux hérissons et aux insectes utiles, abeilles sauvages et bourdons précieux pour la pollinisation. On installe des nichoirs à perce-oreille qui sont les prédateurs nocturnes des pucerons et cochenilles.
Plus d’infos: www.permaculturedesign.fr, http://fr.ekopedia.org/permaculture